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Une Belle île inconnue

     Je me réveillai sur le sable blanc d'une plage à cause de petites vaguelettes qui touchaient ma peau blanche. L'avion écrasé sur des roches énormes parut au loin, avec ses ailes coupées et son corps enflammé. Je me souvins de cet avion que j'avais pris pour partir en Europe, qui explosa avant de heurter la paroi d'une gigantesque falaise. Le soleil m'éblouit et réveilla la teinte rouge de mes cheveux. Je me levai doucement et décidai d'aller voir l'avion en flammes pour chercher des survivants à l'intérieur.

    Arrivée à l'avion, je sautai de pierres en pierres pour y entrer. Quand je fus à l'intérieur, je vis un spectacle effroyable: des corps ensanglantés ou déjà transformés en cendres, mais aucun survivant à bord. Je pris alors mon courage à deux mains, et me lançai à la recherche de vivres, de tentes, d'habits, d'armes, de matériel de toilette, et surtout, d'eau. Je trouvai ceci: du pain, de l'eau, une tente, des habits, des dagues, des parachutes, du savon, du parfum, et de gros sacs de sport. Je mis le tout dans les trois gros sacs de sport et partis en direction de la plage.

      La nuit commençait à tomber quand j'arrivai, donc j'installai vite la tente, puis dormis à l'intérieur sans manger car j'étais trop épuisée par cette journée. Seuls mes gros sacs me servaient d'oreillers.

      Le lendemain, j'ouvris la moustiquaire de ma tente, sortis, et découvris une jungle où je n'avais pas posé les yeux, car elle était cachée à quelques mètres derrière la tente. Je marchai en direction de celle-ci.

      Quand j'entrai dans la jungle, la faune et la flore étaient tout simplement magnifiques: des papillons avec de grandes ailes colorées, des fleurs carnivores à grandes dents, des adorables petits singes sautant de lianes en lianes, des arbres si grands qu'un immeuble ne pouvait les dépasser, des fleurs à énormes pétales de toutes les couleurs possibles et imaginables, et plein de petits ruisseaux et cascades qui coulaient à flots.

       Je marchai jusqu’à la plage, et vis un bateau tout proche. Je courus en direction de ce dernier, hurlai et mimai des signes. Ils m'envoyèrent une barque avec quelqu'un qui me fit signe de venir. Je débarqua sur le bateau, on me donna à manger, et je rentrai chez moi, car il allait en France.

       Quelques années après, je me souvins de mon terrible accident sur cette mystérieuse île, dont je fis des recherches encore sans réponse.

 

                                Diane

 

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