Le lendemain, Robinson décida de partir à la reconnaissance de l'île.
Alors que notre jeune homme de quarante ans, aux vêtements déchirés, à la cravate sale et à moitié arraché avec ses cheveux ébouriffé et couvert de sable déambulait dans la vaste forêt aux feuilles verdoyantes de l'île, il repensait à son triste naufrage.
Ce jour-là, il y avait une forte tempête qui fit couler le navire mais le plus triste, c'était qu'il n'a pas pu sauver son ami, Vincent, qui s'était noyé. Cet horrible souvenir abattait notre Robinson. Il se trouvait minable, médiocre de ne même pas avoir pu sauver son fidèle ami. Il repensait aussi à sa famille, sa femme et ses enfants. Il imaginait à quel point ils devaient être tristes et inquiets. Ces affreuses pensées rendaient notre Robinson plus triste que jamais ! Il se laissa tomber sur le sol humide et éclata en sanglots ! Il répétait sans cesse :
« ça ne sert à plus rien de vivre !!! » et « La vie n'a plus aucun sens !!! ».
Au bout d’une heure de crise et de larmes, il arriva à se raisonner et décida d’essayer de vivre dans ce monde sauvage et impitoyable.
Un mois plus tard, notre aventurier avait réussi à se fabriquer une grande cabane en bambou et en bois de pix. Pour manger, il réussit à se fabriquer des armes pour aller chasser les poissons et d’autres crustacés. Maintenant qu’il s’était fabriqué des armes et construit un abri, Robinson décida d’explorer une partie de l’île où il n’avait jamais mis les pieds auparavant. Cette partie était remplie d’arbres à moitié morts dont les feuilles tombaient peu à peu et dont le sol était couvert de boue. Après s’être équipé d’un couteau et d’une lance faite avec du bois de chêne, Robinson s’aventura dans cette effrayante forêt. Plus il s’enfonçait dans la forêt, plus il avait le sentiment d’être guetté par quelque chose, une chose dangereuse et inquiétante :
UN SERPENT D’UNE TAILLE MONSTRUEUSE !!!!!!
Robinson était horrifié devant cette énorme créature qui avait le visage affamée ! Au moment où il commence à parer sa lance, le serpent l’attaqua en lui mordant la jambe ! Robinson hurla de douleur mais il réagit aussi vite que possible en essayant de planter sa lance dans la tête du serpent. Hélas, la créature l’esquiva de justesse. Notre héros eut à peine le temps de se remettre de cette horrible attaque que le serpent revint à l’action, mais cette fois-ci, Robinson réussit à planter sa lance dans la gorge de la bête. Celle-ci essaya de se débattre mais elle mourut quelques secondes plus tard. L’aventurier était terrifié ! Il s’avait que s’il avait croisé un serpent aussi gigantesque ici, il y en avait sûrement d’autres qui se cachaient ! Mais la principale préoccupation de notre Robinson était de soigner sa blessure causée par ce maudit reptile !
Quelques jours plus tard, notre héros avait réussi à soigner sa douloureuse blessure. Il vit aussi d’autres serpents qu’il tua sur le champ et il trouva même des scorpions qu’il tua. Il les fit cuire et les mangea ensuite.
Les jours passèrent, et notre Robinson espérait que demain serait un jour meilleur et il eut raison ! Un bateau transportant de la marchandise passa et vit le S.O.S que notre jeune aventurier avait fabriqué avec du bois de betulla. «Ça y est !!! » se dit-il. Il va enfin pouvoir rentrer chez lui, revoir sa famille, et retourner travailler! De ses mains fortes et musclées, notre homme appela « à l’aide ! ». Le capitaine du navire, voyant les signes S.O.S, fit halte sur l’île. Notre Robinson, soulagé et plus heureux que jamais, raconta sa mésaventure au capitaine du bateau. Quelques jours plus tard, le capitaine ramena notre héros dans son pays, il trouvait l’histoire de l’aventurier très touchante et lui conseilla d’en faire un livre à ce sujet.
Un an plus tard, Robinson retrouva sa vie normale. Il retrouva sa famille, très émue de le revoir, car tous le croyait mort. Il retrouva aussi un travail en tant que manager dans une grande entreprise. Tout allait pour le mieux et il sortit même un livre racontant son histoire.
Longtemps après, il se souvenait encore de ses multiples aventures.
Léa