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Schoubaka

   Schoubaka était un homme assez grand mais pas très mince. Il avait les joues gonflées, de petites oreilles, un petit nez, de petits yeux, un petit menton et des cheveux rouges. Il avait aussi de petits pieds et il était très poilu. Il étais agile, courageux, fort et aussi très intelligent. Il avait la peau bronzée comme s'il était resté plusieurs jours exposé au soleil.

    Moi, Schoubaka, et mes hommes, nous arrivâmes sur l’île. Nous fûmes tirés, comme si nous étions des cibles, par des contrebandiers. Quelques hommes furent capturés et d'autres tués. Il n'y eut plus que moi et mes hommes capturés. Je réussis à m'échapper mais je m'évanouis.

    Après une ou deux heures de sommeil, je me réveillai. Je vis de belles plantes de mille couleurs, des pommiers avec d'énormes pommes. Je vis une fourmi aussi grande qu'un éléphant et un éléphant aussi petit qu'une fourmi. En clair, les petits animaux, insectes ou arachnides, devinrent grands et les grands animaux devinrent petits. Je partis à la rencontre des habitants de cette île.

Je vis un indigène passer à côté de moi. Heureusement, il ne m'avait pas vu. Je le suivis jusqu'à son village et là, je le vis mettre un de mes hommes dans la cage.

     J'observais pendant un moment la vie du village et je fus surpris par une de leurs coutumes : l'homme que j'avais suivi, prit un de mes hommes, l'allongea sur une pierre et lui fit manger de la viande crue remplie d'asticots. Ceci me donna envie de vomir.

     Je devais sauver mes hommes. Au coucher du soleil, je profitais de la pénombre pour m'approcher du village. Je vis des tours de guet (tour qui sert à surveiller) sur lesquelles il y avait deux indigènes et des contrebandiers. Ils tenaient des lampes qui pouvaient éclairer à des kilomètres à la ronde comme des projecteurs.

     Je m'élançai et courus le plus vite possible jusqu'à la cage. Heureusement, personne ne m'avait vu. Je me demandais comment ouvrir la cage, par chance j'avais un trombone sur moi. Je réussis à l'ouvrir, mes hommes coururent chercher leurs armes : une guerre effroyable commença.

      Nous étions cinquante et eux, cent-soixante-treize. Nous pensions qu'il y aurait la troisième guerre mondiale, mais non, car le volcan entra en éruption. Nous dûmes partir le plus vite possible vers la plage. Nous construisîmes un radeau et partîmes. L'île s'enfonça dans le sol. Nous ramions le plus vite possible, heureusement un hélicoptère nous vit. Nous rentrâmes tous sains et saufs à la caserne.

      Longtemps après je me souvins de mes multiples aventures.

 

                          Yaël