Je partis en mer pour pêcher du poisson. Le soir, des éclairs illuminèrent le ciel, la pluie tomba, le bateau pencha à droite, à gauche. J’étais le plus grand des matelots et le plus fort. Mais quand je me retournai, je me pris une vague de 6 mètres de haut et je fus éjecté par-dessus bord.
Quand je m’éveillai, j’étais sur le sable. Je me levais et une jungle se dressait devant moi, et des oiseaux s’envolèrent. Je m’avançai vers la jungle de toutes sortes de vert. Je me dis que j’allais faire le tour de l’île pour trouver quelque chose. Un peu plus loin, je vis des éclats de bois. Quand je m’approchai, je vis mon bateau en miettes : il ne restait que des planches. Alors je décidai de m’enfoncer dans la jungle, sous ce joli soleil.
Quand je fus dans la jungle, il y avait des lianes des arbres, des cocotiers, des familles de singes sautaient d’arbre en arbre. Au bout d’un certain temps, j’entendis des bruits si énormes que tous les oiseaux s’envolèrent. J’entendis aussi des coups de feu, je courus pour voir ce que c’était. Je me dis, que s’il y a des coups de feu, c’est qu’il y avait des gens.
Une fois sur place, je vis un feu de camp et une carabine. Je m’approchai de la carabine en demandai s’il y avait quelqu’un mais pas de réponse. Quand je fus entré, je vis du sang partout sur le sol et les murs. Il y avait un cadavre ! C’était un de mes matelots, il était déchiqueté, sûrement par un animal, mais vu les empreintes laissées, qui mesuraient trois fois ma main, cela devait être un dinosaure !
Je pris le fusil prés du cadavre, je retournai en direction de la plage, mais quand je fus dans la jungle j’entendis des feuilles bouger. Je me disais que c’était des animaux qui passaient dans le feuillage, mais, tout à coup, un arbre tomba. Je sautai sur le coté pour l’esquiver. Quand je me retournai, je vis une ombre dans les buissons avec deux grosses lumières rouge, c’était des yeux !
Et je vis la bête qui fonça sur moi, je me mis à courir à toute vitesse jusqu’à la plage.
Je regardais par derrière mon épaule, la bête était une espèce de taureau avec des cornes mesurant environ vingt centimètre et des dents longues et pointues, et le plus étrange c’est qu’il avait des pattes de dragon, avec des griffes aiguisées comme des rasoirs.
Quand je fus sur la plage, j’avais réussi à semer la bête, j’en profitai pour recharger mon fusil afin de me défendre si besoin. Je me barricadai sur la plage, avec des morceaux des débris du bateau pour fabriquer un rempart de protection. Lorsque je saisis un morceau de bateau, j’entrevis un harpon caché sous celui-ci. Je le pris, le chargea, le mis enjoue prêt à me défendre. Mais j’avais affaire à une bête intelligente qui sut me surprendre car elle réussit à me contourner pour se retrouver à ma droite en me chargeant avec ses cornes. Je me défendis en lui tirant dessus, en utilisant toutes les cartouches en ma possession. A proximité de moi, je pris mon harpon, ultime arme, je me retournai et tirai sur cette créature, c’était elle ou moi, le harpon finit par lui trancher la gorge. Enfin morte, je pus me coucher sur la plage pour me reposer et dormir.
Quand je me réveillai, je vis quelques matelots de mon équipage, qui m’avaient retrouvé avec d’autres marins qui s’étaient échoués. Alors, nous nous mîmes au travail afin de nous reconstruire une embarcation avec tout ce que l’on pouvait trouver sur l’île comme des lianes, des roseaux, des feuilles….. Pour préparer notre voyage, nous fîmes des provisions de vivres en récupérant des fruits, des végétaux…
Nous naviguâmes pendant plus de trois jours et trois nuits, bravâmes deux tempêtes, perdîmes un matelot par-dessus bord, pour pouvoir enfin arriver à destination qui fut le port de Saint Malo.
Longtemps après, Peter se souvenait encore de ses multiples aventures.
AURELIEN