Lors d’une tempête, mon bateau se cogna contre un rocher. Je fus la seule survivante en prenant une planche de bois pour flotter.
Le lendemain, quand je me réveillai, je vis du sable et de la terre. Au début, je crus que c’était un rêve causé par le choc puis je me rendis compte que c’était la réalité. Je mis mes mains dans mes cheveux, il y avait beaucoup de nœud, quand je me levais, je vis que mes habits étaient tous déchirés. Je décidais d’aller à la découverte de l’île. Le sable brillait comme s’il avait plus des paillettes. Dans le ciel, il n’y avait aucun nuage, le soleil était resplendissant. La plage s’étendait à perte de vue. On pouvait apercevoir au loin de gigantesques palmiers dont un qui abritait un magnifique perroquet aux plumes colorées.
Je me demandai alors comment j’allais faire pour survivre sans nourriture, sans eau et sans abris. J’allai donc dans la jungle pour essayer de me trouver de quoi boire et manger ainsi que du bois et des feuilles pour construire une cabane. Je rentrai dans la jungle, c’était très humide, il faisait très chaud. J’arrachai des feuilles et du bois, il y avait des fruits exotiques, sans attendre je les pris et le dévorai en quelques secondes. Je continuai mon chemin quand soudain, j’entendis des cris. Je m’approchai et j’aperçus des hommes qui tournaient autour d’un feu de camp en criant. J’avançai vers eux pour leur demander où j’étais. Je fis à peine un pas et le chef ordonna à sa tribu de m’attraper.
Je courus mais hélas, je ne leurs échappai pas. Je me retrouvai prisonnière dans une cage. Autour de moi, se trouvait tous les inconnus qui m’avaient attrapée. Quand je leurs demandai pourquoi ils m’avaient enfermée dans cette cage, tous faisaient une tête bizarre donc je n’arrêtai pas de leurs poser cette question jusqu’au moment où un de ses sauvages m’adressa la parole et je compris qu’ils n’étaient pas français.
Dans la nuit, tout le monde dormait, même l’homme qui devait me surveiller s’était endormi à côté de la cage. Je tendis mon bras pour attraper les clés qui étaient accrochées sur la ceinture du garde. J’y arrivai, je me délivrai et je courus jusque là où je m’étais échouée.
Le jour se leva, un avion passa, je lui fis des signes puis il descendit. Je montai sans attendre dans l’avion qui me ramena en France.
Longtemps après, je me souvenais encore de mes multiples aventures.
Ilyna