MON COMBAT SUR L’ILE

     MON COMBAT SUR L’ILE

 

          C’était le sept janvier. Je m’étais écrasé sur l’île, j’avais faim et soif. Il fallait que je trouve un endroit pour dormir. Je commençais à m’enfoncer dans une forêt épaisse, au bout de quelques instants j’aperçus une lueur jaune, je voulus aller voir mais un crocodile avait surgi de nulle part.

         Je sautai sur sa queue et le balançai dans la mare. Je continuais à avancer près de la lumière, j’étais terrifié de voir ce qu’il y avait derrière cette lueur jaune. J’écartais les buissons, j’étais stupéfait : un village s’offrit à ma vue. J’avançai mais un garde m’interpella et me menotta avec les carcans des autres prisonniers. Un homme habillé d’or et d’argent qui devait être le chef me raconta que le village était envahi par des pirates. Comme il m’avait détaché de cette sinistre prison, je leur dis :

« Vous qui gardez ma vie sauve, je ferai la guerre avec vous. »

Il me répondit :

« Merci noble étranger, après la guerre nous te fabriquerons un radeau.»

         Mais cela allait être difficile, ils avaient trois pioches, une pelle, une brouette. Par chance, ils avaient aussi de la bonne ficelle, du bois souple et de la peau d’animaux.

         Je formai des groupes parmi les hommes, un alla faire les carquois, un autre fabriqua les arcs grâce au bois et à la ficelle et enfin un dernier s’occupa les flèches.

         La nuit tomba sur l’île, les armes étaient prêtes. Des lumières, sans doute celles des pirates, s’approchaient de plus en plus.

         Je réveillai le village, allai cacher femmes et enfants dans une grotte.

         Et la bataille commença, une lutte sans merci. Alors que nos archers s’acharnaient sur les pirates, les autres allaient au combat armés de lances et des poings. Je m’occupais du capitaine, le fameux Blackjack.

         Avec sa jambe de bois, un combat de sabre commença. Il me blessa au bras, mais je voulais gagner. Cet homme furieux, lâchant un cri terrible, me fit perdre mon sabre, heureusement j’avais un couteau dans ma poche. Je le sortis et le plantai dans le cœur de Blackjack. La lutte était terminée il y avait beaucoup de morts, le reste des pirates repartirent.

         Nous étions fatigués et tristes de ces morts.

         Nous décidâmes de faire une cérémonie pour tous ces amis rencontrés durant cette semaine.

         Lors de celle-ci, nous les déposâmes sur des plaques de paille, vêtus d’une tunique blanche, qui selon eux les attireraient vers les anges. Ensuite nous bûmes en leur mémoire.

         Le lendemain lorsque je me réveillai, le chef de la tribu voulut me parler.

Il dit:

« Merci à toi noble étranger, prends ce lingot d’or pour que tu te souviennes de nous. Comme promis nous t’avons fait une barque pleine de nourriture».

         Je les remerciai, pris la mer et d’un signe de la main leur dit au revoir.

         Longtemps après ils se souvenaient encore de ses multiples aventures.