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Les Révolutionnaires

      J’arrivais épuisé par ces longues péripéties, puis je m’endormis. Quand je me réveillai, je passai ma main dans ma barbe de trois jours. J’avais la boule au ventre mais j’étais en même temps excité à l’idée de découvrir cette île qui m’avait tout l’air du paradis avec ses fleurs incroyablement belles. Je me levai mais le sable devenait chaud comme le feu. Je me mis à courir jusqu’à la jungle. Une fois les pieds hors du sable, je me retournai et vis que les fleurs paraissaient maintenant piquantes et qu’elles n’avaient plus de pétales.

       Je commençai à m’avancer dans la forêt hostile, et les grands arbres  me rappelaient des gratte-ciel, même si malheureusement je n’étais pas à New-York. Je vis une grande plaine avec au bout un ruisseau, je courus jusqu’à la rivière, mais une dizaine de mètres avant, je tombai dans un piège : un grand trou d’une vingtaine de mètres avec au bout un filet. Je n’eus pas mal lors de ma chute et c’était étrange mais j’étais rassuré. S’il y avait un piège, c’est qu’il y avait des hommes derrière tout cela. J’espérais qu’ils viendraient vite  ces hommes car j’étais assoiffé. Effectivement, ce n’est que vingt minutes plus tard que quelqu’un passa, je m’attendais à voir un indigène, en slip et colorié sur tout le corps mais absolument pas.

     L’homme que je vis, contrairement à ce que je pensais, était habillé tout de noir avec un jean troué et un tee-shirt basique. Il était simple d’apparence, enfin presque, car il avait deux couteaux et un petit revolver autour de sa taille. Il possédait une tête carrée, des cheveux longs et bruns, il était imposant par sa musculature, il était typé comme un asiatique. Il me dit d’un air surpris :      

« Et qu’est-ce que tu fais là, allez, grimpe ! »      

Il me lança une corde pour que je monte. J’étais étonné de sa sympathie envers moi. Je montai sans vraiment de difficulté. Une fois en haut, je me présentai :

« Bonjour je m’appelle Ja…

Ouais, ouais on s’en fout, viens avec moi »    

Je me tus et le suivis après ce léger dialogue, je le trouvais beaucoup moins aimable l’asiatique.

      A la base, il y avait une grande muraille avec des drapeaux coréens. J’entrai puis mon sympathique guide m’emmena directement voir le chef. Sur le chemin, il croisa beaucoup de monde, tous typés asiatiques avec à peu près la même tenue que mon guide. J’arrivai dans une salle, j’étais en tête à tête avec le chef suprême, un homme grand lui aussi avec des cheveux longs. Il lui dit :

« Tu sais qui nous sommes ?

- Des coréens

- Oui nous nous sommes échappés de la Corée du nord pour être libres et nous préparons une attaque contre le gouvernement dictateur. Et toi que fais-tu là ?

- Je me suis échoué alors que je faisais le tour du monde. Quand voulez-vous vous révolter ?

-Dans une semaine. »

       Une semaine plus tard, nous partions de l’île vers la Corée du nord. Une fois là-bas, nous prîmes un avion, le plan avait été étudié à la perfection. Une fois arrivés au-dessus du bâtiment où résidait le gouvernement coréen, nous sautâmes en parachute et nous atterrîmes sur le toit de l’immeuble. Juste en-dessous se trouvait le dictateur suprême, ils descendirent par une trappe et là, ce fut une vraie tuerie. Nous avions comme ordre de tuer tout le monde sauf le dictateur suprême. Une fois tout le monde tué, nous descendîmes dans la salle d’en-dessous où se trouvaient tous les ministres que l’on prit en otage. Nous tuâmes toutes les personnes dans cet immeuble. Une fois le pays délivré, ce fut la fête, tous les habitants sortirent. Une chose m’intriguait : tout le monde avait les cheveux courts sauf les révolutionnaires, je posai la question à un habitant et il me répondit :

« Le dictateur nous donnait le droit d’avoir seulement trois coupes de cheveux courts, donc les cheveux sont un symbole de liberté. »

C’était en fait symbolique. Nos otages gagnèrent  un voyage car à part le dictateur qui fut tué lors d’une cérémonie, les ministres traversèrent toute la Corée du Nord pour que tous les habitants puissent se venger. Moi je suis resté en Corée et, longtemps après, je me souvenais encore de mes multiples aventures.

                                      

                                                             Fabien

 

                                                                                                                                    

 

 

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