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Le Petit Dirigeable

 Petit à petit je me relevai, je ne savais ce qu'il m'était arrivé. Je me souvenais juste avoir d' embarqué sur un énorme paquebot. J'étais sur une île déserte au beau milieu de l'océan, le mer était d'un bleu turquoise, le sable était fin et blanc. Très vite je compris qu'il n'y avait pas d'eau douce, je n'avait ni abri pour dormir ni à manger. Je n'en pouvais plus, je marchai tout en découvrant l'île, mais il n'y avait rien à découvrir à part des lianes et des arbres morts. A chaque pas, j'avais l' impression de m'enfoncer dans une interminable forêt. A quelques pas, je distinguai un petit lac bleue marine avec des petits nénuphars où dessus reposait une fleur rose pâles avec de la végétation en abondance des palmiers, des pommiers... Une multitude d'espèces différentes ensemble. Des perruches multi colores, perroquets petits et grands, dindes et faisans volaient ensemble. C'était le paradis. J'en profitai pour me rassasier.

 

Tout à coup un oiseau tomba à mes pieds, puis deux, puis trois... Je n'étais pas seul sur l' île. Je me réfugiai dans les buissons : des enfants ! Une colonie d'enfants ! Ils étaient seuls, sans adultes. Je les suivis, ils allaient à un campement. Moi en tant qu'enfant, je n'osai pas y aller. Je pris mon courage à deux mains et d'un pas décidé j'entrai dans la forteresse. Le chef me vit et arriva en me demandant qui j'étais. Je lui répondis que j'étais un naufragé, que je les avais vus chasser et je les avais suivis. A ces mots, le chef me rejeta et me mis dehors en me criant: « Plus jamais nous suivre ». Je partis triste en traînant des pieds et je retournai au petit lac.

 

Là-bas, je construisis une petite cabane avec un feu pour un bateau de passage, et une lance en bois que je taillais avec mes dents. Je me couchai car je n'en pouvais plus; la nuit était glaciale, j' avais froid, je me mis en boule mais j'avais tout de même froid. Le lendemain, je retirai mes habits sales et j'allai dans l'eau du petit lac. En sortant de l' eau, je pris ma lance et partis à la recherche de viande. En allant à la chasse, je me demandai pourquoi il ne fallait pas suivre les enfants. A la fin de ma partie de chasse, je retournai au campement des enfants, voir ce qu'ils cachaient. Je n' aperçus rien du tout. Je rentrai à ma cabane, quand je vis un grand feu en train de se propager sur mon abri. La nuit commençait à tomber, je devais arrêter le feu. Je pris des coques de noix de coco que je remplis d'eau pour mettre sur le feu. Celui-ci s'éteignit et le nuit tomba.

 

Je commençai à fabriquer une cabane en pierre. Au moment où je pris une pierre une bête féroce me sauta dessus, je n' avais rien pour me défendre. J'essayai de l'assommer avec mes poings, elle m mordit le coude, puis partit. Au lever du jour je vis ce que la bête m'avait fait, j' avais une grosse trace de mâchoire sur le bras et je saignais sans répit. Je nettoyai cela avec l'eau du lac et des feuilles bien vertes que je mis en bandage. Pendant des semaines, je me débrouillai, mais je souffrai énormément. Je pris le peu de viande que j' avais chassé, de l'eau dans les noix de coco et des fruits.

 

Je retournai au campement des enfants avec les offrandes. Arrivé là-bas, j'expliquai au chef ce qu'il m'était arrivée en lui présentant le plateau de provisions. A ce moment, j'étais heureuse, il me fit entrer. Il me raconta son aventure à son tour. A la fin de son récit, il me donna la raison pour laquelle il n'avait pas voulu que je les suive. Il m'emmena derrière un bâtiment isolé et me présenta « le petit dirigeable », le ballon était rouge. Il m' hébergea, nourrit. Puis je l'aidai à construire le dirigeable, quand je fus rétablie. Le dirigeable était enfin prêt à décoller. Le chef annonça le départ mais les enfants, qui venaient de finir de le construire, protestèrent car le chef n'avait rien fait et que ce n'était pas juste.

 

Le chef ne voulut rien entendre. Les enfants lui sautèrent dessus, l'un d' entre eux lui mit un coup de poing dans les dents, dans la joue, lui arracha ses vêtements. Je les interrompis en leur disant que cela n'avait aucun intérêt. L'un d'entre eux qui avait beaucoup travaillé mit le feu au dirigeable. Quelques minutes plus tard, un officier de marine arriva. Je pensai qu' il avait du voir le feu au loin. Je le regardai, il avait une casquette bleue avec une ancre dessinée dessus, un pantalon bleu, une veste de la même couleur avec beaucoup de médailles dorées et des gants noirs. Il nous fit monter sur son bateau.

 

        Lucie