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La Plante carnivore

   Je commençais à me sentir mal. J’eus l’impression que l’on me plantait un couteau dans le ventre. Quand tout à coup, tout mon petit-déjeuner ressortit par la bouche. Les vagues me ballotaient dans ma toute petite barque. J’étais là-dedans car j’avais insulté le capitaine du bateau. Ce que je craignais le plus arriva : j’étais pris dans une tempête. Tout à coup je heurtai un immense rochet ce qui me donna l’impression d’avoir rétréci. D’un  seul coup plus rien.

  J’ouvris mes yeux l’un après l’autre. Ma jambe de bois me faisait mal et mes longs cheveux noirs s’étaient collés au sable chaud. Je sentis la chaleur du soleil qui me brûlait la peau. Je tournais la tête à gauche. Je ne vis qu’une longue plage désertique. Je commençais avoir de plus en plus chaud et cela se confirma lorsque, j’aperçus un lézard en tournant la tête à droite. Il était mort sûrement de chaleur, car il avait commencé à cuir. Je décidai alors de partir à la découverte de la faune et de la flore. Mais, au moment où je me levai, je sentis une douleur dans mon bras : un bout de la coque était venu s’y loger. Je décidai de l’arracher d’un seul coup. Je me mis à compter un, deux, trrr, trois et chla ! Je l’arrachai d’un seul coup. Du sang gicla. Je me fis un bandage et enfin je pus partir malgré toutes mes blessures infectées. Je dus me dépêcher car le soleil commençait à me cuire comme le petit lézard que je décidai manger.

   Une fois dans la forêt, je m’asséchai beaucoup moins. J’aperçu subitement dans cet horrible cadre, une mignonne fleur. Je vis qu’elle possédait une jolie tige avec de belles pétales blanches qui reflétaient le soleil dans mes yeux tel un miroir. Un joli papillon vint se poser sur la fleur, quand soudain elle se referma sur le papillon et le mangea. La peur commençait à m’envahir lorsque je vis des racines sortir du sol et la fleur grandir et grandir jusqu’à ce qu’elle devienne énorme. J’étais terrifié ! Je me mis à courir de toutes mes forces. Mais par maladresse je trébuchai et me relevai aussitôt. C’était à ce moment-là que la plante m’attrapa et m’avala. Une fois dans son ventre visqueux, je voyais ma vie défiler devant mes yeux deux fois. Je me ressaisis et me dit que mon heure n’était pas venue, je devais vivre pour ma famille et mes amis. J’aperçus un liquide qui faisait de la fumée entrain de monter. Alors je sortis mon épée de son fourreau et lui plantai dans sa peau jusqu’à ce que je puisse passer par la crevasse. Une fois sortie, la plante s’écroula et mourut. Longtemps après je me souvenais encore de cette aventure.

                                                                                                                Alexis