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LA FANTASTIQUE ILE D'HOMERE


Anthony, un jeune homme de vingt-six ans, découvre le journal de son père, Mark, un grand historien spécialiste de l'antiquité mais aussi un grand aventurier.


    J'avais décidé de partir en mer pour mieux découvrir le monde. J'avais acheté un voilier et je m'étais embarqué dans cette magnifique aventure. Plusieurs jours s'étaient écoulés, j'étais mort de fatigue, je partis me reposer. Dans ma tête, je m'imaginais déjà découvrir d'autres mondes encore inconnus, rencontrer des gens... Je m'endormis sans me soucier de rien.
Le lendemain, je me réveillai sur une plage de sable blanc. Je n'y comprenais plus rien ! Je m'étais échoué sur une île. Au loin, on pouvait apercevoir les débris de mon voilier. Je me levai et contemplai l'île. C'était un lieu magnifique avec des arbres immenses et feuillus. Les fleurs sauvages étaient de couleur vive. Mais, je trouvais qu'une partie du ciel était plus sombre que l'autre. Ceci me semblait étrange.

« Bon, au lieu de me préoccuper de ces petits détails, je ferais mieux de trouver de la nourriture et de l'eau douce » me dis-je.
En fait, je découvris que cette île était partagée en deux mondes. A l'Ouest, l'Enfer et à l'Est le Paradis, mais cela je l'ignorais. Ce côté sombre m'attirait mystérieusement comme un aimant. Je fonçais tête baissée à l'Ouest. Je marchais tout droit, plus j'avançais plus il faisait sombre. L'île que je trouvais si paradisiaque au début se transformait de plus en plus en une nature sombre, hostile et sauvage. J'essayais en vain de trouver de la nourriture. Mes forces commencèrent à m'abandonner. Je décidai de grimper à un arbre et de me reposer. A peine eus-je fermé les yeux que j'entendis un bruit étonnant comme... UN SIFFLEMENT DE SERPENT ! J'ouvris les yeux et je vis un regard vert luisant comme celui d'un chat. Heureusement, pour le voyage, j'avais pris un sac à dos avec des 
couvertures, un sac de couchage, des vêtements de rechange et une lampe de poche. Je la pris, l'allumai et éclairai la bête. Stupéfait, je découvris que cette... créature avait une tête de serpent et un corps d'aigle. Cette chose était immense et horrible. Sa tête avait des écailles noires, jaunes et vertes. Son corps avait de magnifiques et effrayantes plumes noires et bleues. Ses pattes avaient des griffes acérées. Cette créature avait de belles écailles colorées et de magnifiques plumes mais elle n'en restait pas moins agressive. Elle essaya de me mordre. Dès que j'eus compris que cette bête voulait me tuer, je pris une branche d'arbre et me débattis comme je pus. Soudain, je vis que la bête hurlait de douleur. Elle s'effondra, raide morte dans la boue.
–    « Bonjour étranger. Comment t'appelles-tu et d'où viens-tu ?
Non ! Ce n'était pas possible ! J'avais devant moi... une nymphe !
–    Heu... Je m'appelle Mark et je... je me suis échoué sur cette île par accident, dis-je.
–    Enchantée de faire ta connaissance, je m'appelle Baho. Je suis une des habitantes de cette île.
–    Parce qu'il y en a d'autres ?
–    Eh oui ! Nous sommes une dizaine à peu près. Viens avec moi, Mark, que je te fasse visiter notre village. »
Elle m'emmena loin, très loin de la forêt jusqu'à arriver à une gigantesque clairière. Il y avait des maisons, des petits commerces et même une pharmacie.
Les autres nymphes rejoignirent Baho et me traînèrent (car je n'avais pas très envie de les suivre) jusqu'à une trappe qu'elles ouvrirent.
–    « Avance ! » cria Baho.
J'avançais et, tout à coup, elle me poussa dans cette sombre trappe.
–    « Adieu, MARK ! S'exclama Baho.
Et je me retrouvais tout seul dans le noir. Enfin, pas vraiment tout seul, j'entendis une petite voix qui
me murmura :
–    « Comment t'appelles-tu ?
–    Euh je m'appelle Mark et je me suis retrouvé sur cette île par accident.
–    Moi, je m'appelle Proserpine. Enchantée de te connaître. »
Une lumière dorée apparut et je pus voir Proserpine sous son vrai jour.
Elle avait de beaux cheveux blonds avec des yeux d’un gris bleu. Elle était vêtue d'une robe vert amande avec des petites ballerines en tissu blanc.
–    « Je suis une nymphe moi aussi. J'ai été chassée du groupe car j'ai essayé de sauver un membre de ton espèce.
–    Sauver ?
–    Oui. A chaque fois que l'une d'entre nous croise un humain, on doit soit l'égorger, soit le mettre dans la trappe.
–    Et... Pourquoi font-elles ça ?
–    Pour que personne ne révèle l'existence de l'île. Si qui que ce soit révèle ce secret, ce serait le fin pour nous.
–    Qu'est-ce qu'on va devenir ?
–    La trappe va se remplir de sa... »
A peine eut-elle finit son mot que la trappe commença à se remplir de sable !
–    « Vite, il faut trouver le code ! Cria Proserpine.
–    Le code ? Quel code ?! M'écriai-je de plus en plus surpris
–    Il faut mettre les scorpions colorés que tu vois sur le mur, là, dans l'ordre. »
Nous essayâmes plusieurs combinaisons. En vain.
–    « Nous n'y arriverons jamais. Le sable atteint déjà nos genoux ! Criai-je.
–    Attend... S'il suffisait tout simplement d'assembler la couleur de l'Enfer, le rouge, et la couleur du paradis, le blanc. Dit-elle.
–    Comment ?! »
Elle associa le rouge et le blanc et par miracle une porte secrète s'ouvrit.
–    « Viens vite avant que la nymphe de garde nous voit nous enfuir. » Dit Proserpine.
Malheureusement, la nymphe de garde nous vit et cria :
–    « Alerte ! Les prisonniers s'enfuient ! »
Et toutes les nymphes se mirent à nous tirer des flèches dessus. Soudainement, Proserpine cria une sorte de parole magique et une porte en or s'ouvrit sous nos yeux. Nous la passâmes.
Plusieurs heures plus tard, je me réveillai sous un ciel d'un beau bleu turquoise. Des papillons rouges, violets et jaunes volaient au dessus de moi.
–    « AÏE ! Ma tête !
–    Doucement.
–    Qu'est-ce qui s'est passé ?
–    Tu as reçu un bon coup sur la tête.
–    Mais...Quel est cet endroit ?
–    Attend, je vais t'expliquer. En fait, cette île est partagée en deux mondes, à l'Ouest, l'Enfer et à l'Est, le Paradis. Par mégarde, tu as dû marcher du côté le plus sombre.
–    Mais, comment cette île est apparue dans notre monde ?!
–    Normalement, cette île devait être dans un livre écrit par Homère. Mais, une méchante déesse, plus précisément la déesse de la discorde, a voulu se venger de lui car il l'a dénoncée à Jupiter, le Dieu des Dieux, pour avoir tué trois innocents mortels. Elle a crée une île à partir de celle de son livre et elle a fait emprisonner Homère sur cette île jusqu'à la fin de sa vie.
–    La déesse de...?! »
A ce moment, un hélicoptère de secours arriva et nous prit.
Le médecin m'examinait quand je vis Proserpine tousser et encore tousser et cracher du sang.
–    « Oh mon dieu ! Non, ce n'est pas possible. » S'écria le médecin.
Le médecin l'examina et me dis :
–    « Elle a une grave et incurable maladie. A peine vous serez arrivés chez vous, elle mourra. »
J'étais terrifié à l'idée que Proserpine meure.
Et le médecin avait raison. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la porte de chez moi, que Proserpine s'écroula. Le temps de son dernier souffle, elle me donna un parchemin. Ce parchemin indiquait l'existence d'un trésor et Proserpine mourut.   

Et longtemps après, je me souvenais encore de mes multiples aventures.

                                                               Caroline