L’Ile mystérieuse

            Il y avait l’orage qui grondait, et cette vague, c’était la vague de trop ! La lame de cette vague brisa le navire. Je pris un fragment de navire, et je me laissai guider dans l’eau froide.       

          Je me réveillai sur des lianes solides et dures. Mes habits étaient mouillés et collés à ma fine peau ; j’avais soif, je me levai pour regarder autour de moi. Je n’avais aucun ami, aucun compagnon, aucun camarade… J’étais tout seul !

         Le lendemain, je décidai de partir à la reconnaissance de l’île. Je passai ma main dans mes longs cheveux bruns. Je découvris des espèces très étranges sur cette île, mais je ne savais pas si elles étaient menaçantes. Je regardai avec émerveillement les racines des arbres qui recouvraient le sol, puis plongeaient dans l’eau glaciale et salée. Au milieu de l’île, il y avait d’énormes creux remplis d’eau. Je vis toutes les espèces farfelues de l’île, s’accroupir au bord des creux. Ils sautèrent tous dans les creux. Je m’avançai pour voir ce qu’ils faisaient et je pris de l’eau dans ma main et je bus. Je sentis tout de suite que c’était de l’eau douce ! Je plongeai à mon tour dans cette eau si pure et douce. Tout de suite, les espèces de l’île se collèrent à moi. Je pensai tout de suite qu’elles allaient me mordre, mais non, elles étaient plutôt collantes… Je me prélassai dans cette eau si pure. La nuit commença à tomber. Quand tout à coup, toutes les bestioles partirent se réfugier en haut des arbres. Je vis l’eau dans laquelle je me prélassais devenir bleu turquoise et je sentis des choses visqueuses me parcourir le corps.  C’était des poissons décédés qui revenaient à la surface. Je couru me réfugier en haut des arbres, avec les bestioles. Il y avait un trou devant  moi et je vis un requin mort revenir à la surface du creux. Je m’endormis avec les bestioles.

          Le lendemain je partis de cette île maudite et j’arrivai à bon port en Australie.

          Margaux