Tout commença avec deux personnes et un bateau, L'iberricas. Moi, Edouard et mon ami Greg partîmes à la recherche de l'île glacière.
« Greg, on est bientôt arrivés ! » dit Edouard
- Oui, mais y a rien dans cette île de toutes façons.
- Tu as peut-être raison ! Mais fais descendre l'ancre.
- Oui, d'accord. »
Nous débarquâmes lorsque soudain, le bateau commença à se congeler. La neige tombait violemment.
« Oh non, j'aurais dû prendre des habits chauds comme toi, et en plus le bateau est inutilisable, dit Edouard
- Tu as raison, il va falloir essayer de le dégeler.
- Aller ! On va visiter.
- Tu n'es pas un peu malade !
- Non pourquoi ? Regarde ! Tu n'as pas vu qu’il y a trois montagnes ! Ca te dit d'escalader la plus grande ?
- Oui, on va escalader la plus grande des montagnes mais elle est à l'extrémité de l'île » dit-il.
La journée fut terminée, et enfin la neige s'arrêta de tomber.
Edouard et Greg commençaient à avoir faim.
« Ça fait combien de temps que l’on n'a pas mangé Greg ?
- Vingt quatre heures et cinquante neuf minutes.
- Il va falloir trouver un endroit pour dormir, et de la nourriture.
- Oui mais où ? C'est ça le problème.
- Peut-être en haut de la plus grande montagne. Apparemment, quelqu'un vit là haut. On va y aller tout de suite et on verra » s'exclama t-il !
Deux heures plus tard, ils étaient au pied de la plus grande montagne et ils n'avaient encore rien mangé. La situation devenait critique. Alors, ils commencèrent à escalader la montagne. Greg planta ses sabres les uns après les autres pour monter plus vite. Edouard escalada la paroi à une vitesse stupéfiante, mais il glissa et s'arracha la paume des mains. Cela ne l'arrêta pas pour autant.
Quant le jour se leva, ils avaient fait les trois quart du trajet, il ne leur restait plus que cent mètres à parcourir pour arriver en haut du sommet. Ils étaient à bout de souffle, mentalement et physiquement.
La neige avait recommencé à tomber depuis environ une bonne heure. Edouard et Greg étaient sur le point de lâcher prise, de tomber dans le vide tellement ils étaient fatigués. Ils s'encourageaient mutuellement. Enfin, ils arrivèrent au sommet. Ils virent un château gigantesque et ils se dirent qu'ils devraient rentrer à l'intérieur, quand soudain Edouard s'écria :
« Greg, tu as vu, il y a quelque chose dans le ciel .
- C'est un avion ! »
C’était un avion qui avait été détérioré par la foudre. L'avion s'abattit sur Edouard et Greg. On entendit le bruit de l'explosion sur l'île. L'avion explosa juste au dessus d’eux.
Edouard et Greg, en trois coups et deux mouvements prirent et lancèrent l'avion en dehors de la montagne. A cet instant, une personne sauta de l'avion et tomba sur Edouard qui était retourné.
« Qui es-tu ? Et pourquoi es-tu tombé sur nous ?» dit Greg
Greg sortit un de ses deux sabres et agressa cet inconnu qui portait une cape noire. L’inconnu enleva sa cape. Il se trouvait que c'était Xavier, le demi-frère d'Edouard. Edouard était ému de le revoir car il ne l'avait pas revu depuis cinq ans.
« Xavier, ça fait cinq ans que l'on ne s'était pas revus, je suis si heureux !
- J'avais quinze ans quand je t'ai vu pour la dernière fois, c'était dans le village Hilda
- Tu as raison Edouard.
- Dis-moi Xavier, mon ami et moi avons très faim, aurais-tu quelque chose à manger?
- Non, moi aussi je n'ai pas mangé depuis plusieurs semaines, mais je sais où on peut trouver des vivres.
- Alors vite, allons-y, ne perdons pas de temps ».
Ils se mirent en route, mais ils allaient avoir des difficultés à rentrer dans le château. Il était gardé par un ogre mangeur d'humains. Et la légende disait que seules les personnes ayant un cœur pur pouvaient pénétrer dans le château.
Les voilà tous les trois devant la porte du château.
« Ouvrez ! Nous demandons l'hospitalité! » dit Xavier.
Une voie effrayante retentit et dit : « qui ose s'approcher de ce château? Je vais vous dévorer »
Edouard, plein d'humour, car il n'avait pas peur, répondit :
« - Justement, nous aussi nous avions un petit creux ! Nous sommes trois et aucun n'est assez goûteux pour vous combler.
- Votez pour sacrifier l'un de vos amis, et les deux autres pourront venir manger jusqu'à se faire éclater la panse ! »
Les trois amis se regardèrent, qui sera sacrifié? L'un des deux amis d'enfance ou le demi-frère?
Edouard prit la parole et dit : « aucun de nous ne fera votre festin, car un vrai ami est comme un frère, et un demi-frère est un frère, les liens du sang sont indestructibles, personne ne peut les détruire. Nous resterons ensemble quoi qu'il arrive
- Êtes-vous sûr ? dit l'ogre
- Je suis sûr et certain, ensemble à la vie à la mort !
- Bien, jeune homme, vous avez un cœur pur, le test est réussi, vous pouvez passer tous les trois. »
Ils rentrèrent dans le château, et là, il y avait une table pleine de bonnes choses à manger. Les trois se remplirent la panse.
Un grand bruit retentit, c'était un tremblement de terre qui fit s'effondrer la montagne. Ils se retrouvèrent avec l'ogre sous les décombres.
L'ogre, d'un seul coup, se leva et dégagea les trois amis qui étaient ensevelis.
Edouard lui dit : « nous ne pourrons pas partir avec notre bateau car il est gelé. »
Alors l'ogre souffla, souffla tellement fort que le bateau se décongela instantanément.
Les trois amis montèrent sur le bateau, et remercièrent l'ogre.
Il souffla encore une fois très fort et propulsa le bateau dans les airs. Le bateau retomba en mer, et les voilà repartis pour de nouvelles aventures. Longtemps après ils se souvenaient encore de cette aventure.
Henry