J’étais tout seul sur cette île que je ne connaissais pas, j’étais un de ces marines, qui le cinq novembre 2001 avait fait naufrage dans une tempête horrible.
Cela ne faisait que deux heures que j’étais là sur le sable fin et de couleur dorée à tousser pour évacuer l’eau que j’avais dans les poumons.
La nuit allait bientôt se coucher, j’avais peur, j’entendais des cris dans la forêt. Je prie une feuille d’un palmier et me blottis dedans, je m’endormis quelques minutes après.
Le lendemain, je voulu aller à la reconnaissance de l’île, je vis bien des choses : des fleurs multicolores, des arbres en forme d’étoiles… Je n’en croyais pas mes yeux!
Je repris ma route et vis une chose encore plus belle que les arbres et les fleurs. Un perroquet vêtu de plumes multicolores. Il s’approcha de moi et monta sur mon épaule.
Je lui dis :
<< Coucou
Il me répondit :
Coucou ! >>
C’était lui, le perroquet qui était dans mes rêves les plus fous.
Soudain j’entendis le vent se lever, une énorme tempête s’abattit sur l’île.
Le perroquet me dit :
<<viens, viens, viens !>>
Je le suivis sans réfléchir, il m’emmena dans une grotte sombre avec des squelettes par terre, on aurait dit les ténèbres.
Je réfléchis longtemps pour trouver un nom au perroquet, je l’appellerai Vendredi car nous étions vendredi.
La tempête ne voulait pas s’arrêter, j’avais faim, j’avais soif et surtout j’avais froid ! je m’endormis contre Vendredi qui lui dormait déjà.
Le lendemain, quand je me réveillai, je vis devant moi une énorme mangue et de l’eau dans une feuille pliée en quatre (on aurait dit un verre). Vendredi était devant moi avec un sourire malicieux, je n’en croyais pas mes yeux, un simple perroquet pouvait me faire vraiment très, très, plaisir. J’avais bu et j’avais mangé.
Nous décidons de continuer le tour de l’île, nous marchâmes, marchâmes et marchâmes. D’un seul coup, je vis devant moi un énorme monstre vêtu de plumes. Nous ne marchait plus, mais courait sans regarder où nous allions. Le monstre attrapa Vendredi et partit, je lui courus après en criant :
<<Rends-moi mon Vendredi !>>
Le gros monstre ne m’écouta pas. Cette fois j’étais vraiment tout seul. Je dû me débrouiller tout seul, mes yeux bleus étaient remplis de larmes. J’étais tellement fatiguais que je me mis sous un arbre et m’endormie.
Le lendemain, quand je me réveillais, je revis la mangue et l’eau et aussi mon Vendredi, je le pris dans mes bras. Je compris tout de suite que Vendredi s’était échappé.
Quelques secondes plus tard le monstre était revenu, il était noir, avec des pieds de la taille d’une barque, des cheveux qui arrivaient aux pieds, des yeux rouges exorbités et des dents pointues. Je vis dans sa main une cage. Je prie un bâton et le lui planta dans la poitrine. Il tomba dans le ravin qui était derrière lui. Vendredi me regardait avec des yeux qui brillaient.
Nous réussîmes à revenir sur la plage où j’avais atterri le premier jour où j’étais sur cette île. Vendredi avait construit une petite cabane au bord de l’eau.
Longtemps après, nous nous souvenions encore de cette aventure.
Romane