L'île aux deux visages

 

          Julien vivait en France, il était journaliste et il faisait beaucoup de voyages, notamment en Afrique, mais son rêve était de partir en Australie.

       Un jour, je décidai de réaliser mon rêve, alors je partis voir mon producteur et je lui annonçai la nouvelle. Il me trouva très vite un billet pour l'Australie. Le lendemain matin, très tôt, j'allai sur le quai où je devais prendre le bateau. L'embarcation transportait cinq cents touristes. Mais ce que je n'imaginais pas, c'est que les quatre pilotes et le capitaine venaient de se faire assassiner, et que le bateau était conduit par des terroristes. Quand ceux qui se faisaient passer pour les membres de l'équipage rencontraient les touristes, ils étaient très amicaux et souriants.  Le dix juillet, après trois jours de navigation, nous arrivâmes sur une île et l'équipage déclara :

« Nous allons faire escale sur cette île »

          Alors les touristes posèrent beaucoup de questions pour savoir s’il y avait des problèmes. Comme le climat était doux, nous dormîmes dehors. Mais, au lever du jour, nous fûmes de nouveau surpris. L'équipage était parti, et avait emporté tous les vivres. L'après-midi, nous commençâmes à explorer l'île mais nous fûmes arrêtés par des hurlements stridents. En effet, nous    aperçûmes un homme transpercé par une flèche. Il y eut un grand silence. Puis je m'approchai de l'homme. Souffrant terriblement, l'homme demanda qu'on l'achève. Au contraire, je sortis ma pharmacie de mon grand sac et commençai à le soigner. Une fois opérationnel, le guerrier nous emmena vers son peuple. Nous découvrîmes de mystérieuses forêts tropicales, des arbres qui semblaient atteindre le ciel et enfin le camp du guerrier. Après les présentations, les guerriers nous expliquèrent le problème qui était le leur : l’île était séparée en deux parties, la partie paradisiaque et l'autre inquiétante. Mais la nourriture se trouvait de l'autre côté de l'île, dans la partie inquiétante. Et leurs éclaireurs n'en revenaient jamais. Alors, nous comprîmes le problème et nous nous alliâmes avec les guerriers. Nous formâmes tout de suite trois groupes et nous partîmes à la recherche de nourriture. Le premier groupe était constitué de trois guerriers, de trente touristes et de moi-même. Nous découvrîmes une forêt inquiétante et mystérieuse ainsi qu'une terre noire qui tranchait avec le sable de notre campement. Au bout de six heures d'exploration, nous décidâmes de revenir à la base. Je montrai les différentes trouvailles que nous avions  faites, comme des fils de pêche et différents accessoires, mais aucun d'eux n'intéressait le chef de la tribu. Lui et ses hommes étaient fatigués par le manque de nourriture.

        Le lendemain, j'allai faire part de mes réflexions de la nuit au chef. En effet, j'avais imaginé une ruse permettant d'arriver de l'autre côté de l'île.  Je voulais que les guerriers fassent semblant de se rendre et en profitant de cette ruse, nous irions chercher la nourriture. Le soir même de cette annonce, il y eut une réunion, puis les guerriers accordèrent leur confiance aux touristes. La ruse commença le lendemain matin, avec la remise des armes des guerriers. Ils arrivèrent doucement vers le campement des indigènes pour nous laisser le temps de prendre la nourriture. Nous arrivâmes au campement mais nous fûmes pris au piège dans des sables mouvants. Alors, je dis à mes compagnons de ne pas bouger et de ne pas faire de bruit. Mais l’un d’entre nous cria et amena des indigènes sur notre piste. Les indigènes commencèrent à nous parler mais nous ne comprenions pas un mot de leurs paroles, alors nous supposâmes qu'ils étaient en train de parler de notre mort. Au contraire, ils nous aidèrent à sortir du sable et ils nous firent signe de les suivre. Nous obéîmes aux ordres. Ignorant leurs pensées, nous sortîmes nos coutelas et les attaquâmes dans le dos. Une fois les indigènes à terre, nous prîmes la direction de leur campement.

           Quand nous arrivâmes, mes compagnons trouvèrent rapidement la nourriture, mais en partant nous fûmes arrêtés et encerclés par les indigènes. Ils sortirent aussitôt leurs lances et nous attaquèrent. Quand je vis plusieurs touristes à terre, je décidai de percuter un indigène et de m’enfuir avec mes compagnons. Et, d’ici, la course poursuite commença. Nous traversâmes les bois, toujours suivis par les indigènes. Quelques-uns des touristes se firent attraper mais nous continuâmes à courir. Une fois l’ennemi distancé, nous arrivâmes à notre campement. Nous étions en train de réfléchir et nous décidâmes de nous enfuir et d’abandonner lâchement mais prudemment nos amis. Et nous partîmes avec la petite embarcation que nous avions fabriquée.

           Je fus soulagé de cette décision, mais également triste pour mes compagnons abandonnés.

Longtemps après, il se souvenait encore de ses multiples aventures.

                                                                                                                             Maxime