Après mon naufrage, je me souvenais que j'étais à bord d'un navire. Il y avait une tempête, le navire heurta un rocher et sombra. Dans ma demi-conscience, je pensais à mes compagnons.
J'ouvris les yeux. Autour de moi rien. A l'idée de ne voir aucun de mes compagnons j'étais désespéré. Je tournai en rond pendant des heures mais aucun de mes compagnons n'était sur la plage.
J'étais étendu sur une plage. Le ressac de la mer me chatouillait les pieds. Mon corps était tout engourdi. La bouche pleine de sable et assoiffé. Des petits crabes curieux s'approchaient de mon visage.
Je me levai péniblement. Autour de moi, s'offrait un magnifique paysage, couvert de sable chaud et doré. Au bord de la plage, la mer était d'un vert émeraude, qui devenait bleu puis bleu gris sombre à l'horizon. Je me dirigeai vers la forêt, espérant y retrouver mes compagnons. Une végétation incroyable, des fleurs de toutes les couleurs, des arbres, des arbustes verdoyants bordaient la plage. Je vis au loin un petit sentier de cailloux qui menait au cœur de l'île. La forêt était sombre comme les ténèbres, autour de moi des arbres effrayants tels des monstres. Sur la plage, c'était le paradis mais ici un paysage obscur, sinistre.
Je continuais mon chemin jusqu'à ce qu'il fasse nuit. Je m'endormis. Le lendemain, je me réveillai et tout autour de moi se tenait un groupe de cannibales. Je voulu m'enfuir mais malheureusement j'étais attaché. A côté de moi, un autre prisonnier, Arthur. Nous essayâmes de nous échapper. Je pris un couteau, récupéré, sur la plage après le naufrage. Je coupais les cordes qui nous attachaient. Nous nous enfuîmes dans la jungle humide. Arthur, quand à lui, n'était pas un naufragé. Il était venu avec son propre bateau, donc il avait une tente..
La nuit tomba, Arthur sortit la tente de son sac et il fit du feu. Nous mangeâmes, puis ensuite nous allâmes nous coucher. Au milieu de la nuit, nous entendîmes un bruit assourdissant, c'était en effet une bête féroce. Nous sortîmes de la tente et vîmes une chimère atroce avec une tête de lion, un corps de chèvre et une queue de serpent. Elle se mit à cracher du feu. Nous étions pétrifiés à la vue de cette chimère. Nous courûmes. Puis, quelques kilomètres plus loin, nous reprîmes nos esprits. La bête féroce nous rattrapa et enflamma Arthur.
Je réussis à m'enfuir à temps. J'entendis une terrible bataille entre les cannibales et la chimère. Malgré la tristesse de la mort d'Arthur, je réussis à me construire une nouvelle vis dans un coin de l'île inconnue, inaccessible à la chimère.
Mais longtemps après, je me souvenais de mes multiples aventures.
Léa F.