Le 7 janvier, arrivé sur une île après un naufrage, Antoine se posait beaucoup de questions : «Où est mon équipage à l’heure qu’il est ? Où suis-je moi même ? Quelle heure est-il ? Mon équipage a-t-il survécu à la tempête ? Les matelots sont-ils morts ? Et le bateau, en quel état est-il ? »
Il arrêta de se poser une multitude de questions car ce n’était pas le moment, une île paradisiaque se déroulait devant lui ; il apercevait une plage de sable fin et blanc, léchée par une eau transparente dans laquelle nageaient de jolis poissons de toutes les couleurs. Il faisait chaud, autour de lui une forêt de palmier stressante l’entourait.
Alors, Antoine prit l’initiative d’aller chercher de l’eau et de quoi se nourrir et le nécessaire pour s’abriter. Il commença à s’enfoncer dans la terrible forêt. Cette dernière était oppressante, humide et ténébreuse. Antoine était terrifié. Il trouva des bouts de bois à terre et des feuillages ; il les ramassa et les mit dans son sac.
Quand tout à coup, il entendit un gros bruit très étrange provenant de derrière, comme une pierre qui s’était précipitée au bas d’une falaise. Il se retourna et se retrouva nez à nez avec une grosse bête monstrueuse plus grande qu’un dinosaure ; elle était plus qu’effrayante. Cette bête était énorme, grise et inconnue semblable à une créature extra-terrestre. Sur son visage, on apercevait deux yeux rouges, un gros nez aplati et des lèvres serrées comme un étau d'où des grognements sortaient. Antoine se dit qu’il allait mourir.
Subitement, une idée lui vint à l’esprit, il monta dans un arbre où il trouva des noix de coco et des bananes. Il les mit dans son sac et prit son couteau ; il le lança sur cette gigantesque bête féroce, le couteau se planta dans ses yeux et Antoine en profita pour s’échapper. Il courut jusqu’à la plage où il avait fait naufrage. Antoine mangea un peu de banane et des noix de coco et ne perdit pas son temps : il se construisit un abri car de gros nuages noirs le menaçaient.
Le lendemain, sous une pluie battante, Antoine fut réveillé par le bruit d’un hélicoptère qui tournait autour de l’île. Alors, il courut en faisant de grands gestes pour tenter de se faire voir. Après une longue discussion avec le pilote, il comprit qu’on était venu à sa rescousse prés qu'on eut signalé sa disparition. Longtemps après il se souvenait de ses multiples aventures.
Enola