Quand je me réveillai, j'aperçus tout d'abord un palmier, il était si grand que mon regard se perdit dans son feuillage. Ensuite, je perçus la douce chaleur du soleil, lui qui brillait de toute son âme.
Je pris la décision de me redresser, encore un peu tremblotant à cause du souvenir de cette affreuse tempête qui décima mon équipage et coula mon navire.
Je passai ma main dans ma longue barbe et vis le beau ciel bleu puis je sentis la brise légère chatouiller les feuilles des arbres. Les oiseaux chantaient joyeusement et sous mes pieds du sable... Je sentis du sable ! Il était aussi pur et aussi chaud que le sable du désert d'Egypte. Je tournai la tête vers la gauche et vis la mer, elle était d'un magnifique bleu et était si transparente que j'arrivais à percevoir de petits poissons. Mais, quand je tournai la tête à droite, je vis une immense colline surplombant toute l'île.
Je me mis en route pour pour découvrir ses trésors. Après avoir fait quelques pas, je me retrouvai devant une immense forêt, les feuilles des arbres étaient aussi touffues que des pelotes de laine et l'herbe était d'une fraîcheur ! Puis, je me retrouvai dans un état d'euphorie quand je vis une petite rivière et des fruits. Moi qui avait si faim et si soif ! Je me dirigeai donc vers cette rivière et ces arbres fruitiers, quand une mystérieuse créature me coupa dans mon élan, je ne la voyais pas très bien mais j'arrivai à distinguer une épaisse silhouette, puis tout devint plus clair : c'était un loup aussi affamé que quelqu'un qui n'avait pas mangé depuis une semaine ! Il était roux avec de magnifiques yeux verts, mais il n'avait pas l'air très commode, alors je pris mes jambes à mon cou et vins me réfugier au sommet d'un arbre, le plus haut possible. Au bout d'un moment, j'eus tellement soif que je décidai de saisir plusieurs branches de l'arbre pour les jeter sur le loup. Celui-ci, apeuré, recula jusqu'à retourner dans son trou. Alors, je descendis de l'arbre, toujours avec les branches à la main, par mesure de précaution. Je courus me réfugier vers la plage puis décidai de construire un radeau, alors je ramassai quelques tronc et branches d'arbres arrachés par la tempête.
Quelques heures plus tard, le radeau était prêt, alors je pris les vivres que j'avais pu trouver dans la forêt puis je mis le radeau à l'eau. Je naviguai pendant des jours et des jours, puis faible et à bout de forces, j'aperçus au loin la terre et, cette fois, ce n'était pas une autre île, mais belle et bien la France ! Je sautai de joie et me dépêchai de ramer pour arriver à destination.
Une fois là-bas, je fus accueilli, nourri et logé.
Puis, longtemps après... Je me souvenais encore de mes multiples aventures.
Lucille